La France de Louis XIV bouleverse l’art de la guerre. L’histoire douloureuse du XVIIe siècle a sans-doute sans doute suscité le besoin de limioter l’impact de la guerre, et la leçon de celle de trente ans se trouvait là. les chefs militaires tentent de contrôler la soldatesque et de négocier avec les populations le versement de contributions qui évitent le pillage. Les soldats ne sont livrés à eux-même seulement lorsque la discussion n’aboutit pas ou lorsque la peur est utilisée pour la faire aboutir. L’émergence d’un droit international va dans le même sens vers une humanisation de la guerre, qui est une affaire de professionnels. Louis XIV, ses ministres et ses généraux ont, semble-t-il, franchi une nouvelle étape dans la violence de la guerre. Ils utilisent bientôt la destruction d’habitations civiles pour faire naître la terreur dans les populations. La dévastation n’est pas aveugle: elle correspond à une volonté politique, répond à un dessein stratégique et est organisée avec méthode. si la destruction prend un caractère systématique; elle s’arrête dès que le but est atteint et tente d’éviter des débordements. Le roi demande de l’exactitude dans l’exécution, et cette brutalité ne peut être utile que si elle semble parfaitement maîtrisée. Il ne faut pas tuer pour tuer mais utiliser la mort pour impressionner les peuples. Le bombardement des villes est utilisé dans le même dessein, se qui est traditionnel, mais de tels bombardements deviennent un moyen de faire céder un résistance ou de punir une audace en forme de représailles. In . L. Bély Louis XIV, e plus grand roi du monde
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Reconstitution Groenlo 2009